Le marché crypto est prudemment optimiste
Le cours du Bitcoin a légèrement augmenté la semaine dernière. Cela suscite un optimisme prudent sur le marché des cryptomonnaies. Tous les regards sont désormais tournés vers Washington, où une partie de l’incertitude pourrait être levée la semaine prochaine. Pour plus d’informations à ce sujet, ainsi que les actualités les plus importantes, poursuivez votre lecture du Market News de cette semaine.
Dernières infos sur le marché
Depuis le creux du marché baissier en novembre 2022, le Bitcoin a connu quatre reprises majeures, doublant son cours en quelques mois seulement. Le creux à 67 500 € du 7 avril a marqué le début d’une forte hausse. Le cours n’a pas doublé cette fois-ci, mais il a augmenté de 56 % pour atteindre 105 600 € le 14 août.
Depuis, nous sommes dans une correction qui nous a fait baisser de 13 % à 91 500 € le 1er septembre. Il y a des signes précurseurs indiquant que cette correction est déjà terminée. Par exemple, une augmentation au-dessus de la moyenne pondérée en volume et un renversement de la tendance à court terme.
Cette correction serait donc la plus courte et la plus modérée de ce marché haussier. Il est donc tout à fait concevable qu’il faille plus de temps, et peut-être même des cours plus bas. La décision américaine sur les taux d’intérêt du mercredi 17 septembre, et surtout les explications qui suivront, pourraient être source de volatilité.
La hausse des prix de la semaine dernière a ravivé l’optimisme. Cependant il convient d’envisager la possibilité d’une poursuite de la correction dans les semaines à venir.
On en parle
La tokenisation gagne du terrain
Imaginez recevoir des actions sous forme de jetons numériques directement sur votre portefeuille au lieu de les acheter par l’intermédiaire d’une banque. C’est la tokenisation : des produits financiers traditionnels sur la blockchain. La valeur sous-jacente reste la même, mais la propriété et le trading sont structurés différemment.
Pourquoi est-ce une telle avancée ? Parce que la tokenisation élimine les barrières. Les titres pourront bientôt être tradés 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, divisés en fractions et transmis d’un investisseur à un autre sans intermédiaire. Ce que l’e-mail a fait pour les courriers physiques et Spotify pour les CD, la tokenisation peut le faire pour les marchés financiers. Le même contenu, mais plus rapide, plus flexible et accessible à l’échelle mondiale.
Pendant des années, cela est resté au stade de test, même aux Pays-Bas, où la banque ABN AMRO a émis des obligations sous forme de jetons sur des réseaux publics. Ces essais ont permis d’explorer la technologie et la réglementation.
Mais aujourd’hui, le rythme est nettement plus rapide. En deux semaines seulement : Ondo Finance a tokenisé plus d’une centaine d’actions et d’ETF américains. Fidelity a lancé un fonds monétaire sur Ethereum d’une valeur de 200 millions de dollars. Le Nasdaq a demandé l’autorisation de trader des titres tokenisés sur son marché principal. BlackRock enquête sur la manière dont ses ETF pourraient être proposés sous forme de jetons, en plus du fonds tokenisé à succès BUIDL, qui gère déjà des milliards.
Le message est clair : les principaux acteurs prennent la tokenisation très au sérieux. Les sommes sont considérables, les applications concrètes et les ambitions audacieuses. Bank of America a classé la tokenisation cette semaine comme « fonds commun de placement 3.0 ». Le géant de la finance traditionnelle considère cela comme la prochaine étape de l’évolution, après le fonds d’investissement classique et l’introduction des ETF. En effet, la banque affirme que ce n’est plus un jouet, mais l’avenir de l’investissement.
Autres actualités
Le Vietnam lance un projet pilote de cryptomonnaie sur cinq ans avec des conditions strictes. Seules les entreprises nationales sont autorisées à proposer des plateformes de trading, et toutes les transactions, émissions et paiements doivent être effectués en dong vietnamien. La participation nécessite un capital d’au moins 10 billions de dongs (environ 323 millions d’euros), dont au moins 65 % doivent être apportés par des investisseurs institutionnels. Les actionnaires étrangers peuvent détenir jusqu’à 49 % des parts.
La CFTC cherche à savoir si les exchanges de cryptomonnaies étrangers peuvent accéder aux clients américains dans le cadre du règlement MiCA. Si les nouvelles règles européennes sont reconnues comme « suffisamment solides », une plateforme telle que Bitvavo pourrait en théorie servir les Américains sans entité américaine distincte. Cela pourrait réduire considérablement l’écart entre la liquidité mondiale et les investisseurs américains, à condition que la CFTC ouvre réellement la porte.
Le chef de l’État kazakh souhaite miser pleinement sur la cryptomonnaie. Le président Kassym-Jomart Tokayev propose de constituer une réserve stratégique de cryptomonnaie via la banque centrale. En outre, une « CryptoCity » doit voir le jour à Alatau, une ville entièrement numérique où les habitants pourront payer en cryptomonnaies. Une législation distincte pour les cryptomonnaies suivra au plus tard en 2026.
Tether lance le stablecoin américain USAT. Contrairement à l’USDT, celui-ci doit se conformer à une réglementation plus stricte, notamment en matière de transparence des réserves et de surveillance. L’émission de la crypto est assurée par Anchorage Digital Bank. Tether choisit de jouer la carte de la prudence et souhaite continuer à opérer dans le respect de la législation américaine. Avec une allure digne de Captain America, il tentera de conquérir le marché américain à une date encore inconnue.
Cet article est fourni à titre informatif uniquement et ne constitue ni une communication marketing ni une recommandation. Aucun des contenus présentés ne doit être considéré comme un conseil en investissement ou une alternative à celui-ci. Bitvavo ne garantit ni l’exactitude ni l’exhaustivité des informations fournies. Tout investissement comporte des risques, y compris la perte totale du capital investi.