Le marché haussier tient bon

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Après des semaines d’incertitude, la situation semble se clarifier : le Bitcoin s’est fortement redressé en avril et a clôturé le mois au-dessus de la moyenne mobile long terme, un seuil crucial. Les analystes parlent d’un marché haussier toujours intact, même s’il est encore trop tôt pour crier victoire. Dans cette édition du Point Marcheé de Bitvavo, nous prenons du recul pour analyser la situation dans son ensemble et voir ce qu’il faudrait pour une véritable percée durable.

Mise à jour du marché

Le début d’un nouveau mois est un bon moment pour élargir notre regard sur le marché. Nous quittons le bruit des heures et des minutes pour observer les tendances mensuelles. Ainsi, les grandes lignes deviennent plus claires — plus de signal, moins de bruit.

Avril a été un bon mois pour le Bitcoin. Le prix a augmenté de 9 % pour clôturer le mois à 83 200 €. Le 7 avril, le cours est descendu à 67 400 €, bien en dessous de la moyenne sur 12 mois. Sur le graphique mensuel, cette moyenne est la plus significative car elle reflète la tendance à long terme. Une clôture mensuelle en dessous aurait été un signal fort que le marché haussier était terminé.

Mais le 7 avril a marqué le point bas. Depuis, la tendance à court terme s’est inversée à la hausse, tandis que la tendance à long terme reste positive. Ainsi, malgré l’incertitude des marchés financiers, le marché haussier est toujours d’actualité.

On peut interpréter la période de novembre 2024 à avril 2025 comme une phase de consolidation entre le sommet de mars 2024 à 67 400 € et l’objectif des 100 000 €. Si les prochains mois voient une envolée similaire à celles d’octobre 2023, février 2024 ou novembre 2024, le Bitcoin pourrait largement dépasser les 100 000 € — franchissant enfin ce seuil clé aussi sur le graphique mensuel.

À la une : Le côté plus vert du Bitcoin

Le Bitcoin est encore perçu par certains comme une industrie polluante. Mais cette image évolue. De plus en plus de données montrent que le réseau Bitcoin devient plus durable. Le très respecté Centre for Alternative Finance de l’Université de Cambridge (CCAF) a récemment publié une étude révélant que plus de la moitié de l’énergie utilisée pour le minage de Bitcoin provient désormais de sources durables.

L’étude a porté sur 49 entreprises minières, dont de grands acteurs cotés en bourse comme Marathon et Riot. Ensemble, ces sociétés représentent près de la moitié de la puissance de calcul du réseau Bitcoin — un échantillon significatif.

Alors, que dit le rapport ? Selon Cambridge, 52,4 % de l’énergie utilisée dans le minage de Bitcoin est aujourd’hui durable. Ce chiffre inclut 42,6 % d’énergies renouvelables (hydroélectricité, éolien) et 9,8 % d’énergie nucléaire. Cela signifie que la part des énergies fossiles est bien plus faible qu’on ne le croit souvent. Le charbon représente désormais moins de 9 %, tandis que le gaz naturel est devenu la principale source fossile.

Une nouveauté importante de cette étude : l’inclusion des mineurs “hors réseau”, comme ceux qui exploitent des centrales hydroélectriques locales ou utilisent du gaz excédentaire sur des sites pétroliers. Ces mineurs sont en moyenne plus durables que les autres.

Au-delà de la consommation énergétique, le rapport s’est aussi intéressé aux émissions et aux déchets. Les chercheurs estiment que les émissions de CO₂ liées au minage de Bitcoin représentent seulement 0,08 % des émissions mondiales. De plus, 87 % du matériel de minage mis hors service est soit réutilisé, soit recyclé — un élément clé dans le débat sur les déchets électroniques.

Enfin, la vision d’ensemble change également. Cambridge reconnaît que le minage de Bitcoin peut contribuer à stabiliser le réseau électrique, en ajustant la consommation lors des périodes de surproduction d’énergie.

En résumé, ce rapport confirme ce que de nombreux experts observent depuis un moment : le minage de Bitcoin devient progressivement plus durable et plus efficace. Cela fait du Bitcoin non seulement un “or numérique” pour un nombre croissant de personnes, mais aussi, potentiellement, un allié surprenant dans la transition vers un système énergétique plus vert.

Un changement notable de méthode : cette fois, les chercheurs ont aussi inclus les mineurs hors réseau — des entreprises qui, par exemple, s’installent à côté d’une centrale hydroélectrique ou utilisent le gaz excédentaire d’un champ pétrolier. Ces acteurs se révèlent souvent plus durables que les autres.

Le rapport ne s’arrête pas à la consommation d’énergie. Il analyse aussi les émissions et les déchets électroniques. Verdict : le minage de Bitcoin représente 0,08 % des émissions mondiales de CO₂. Et 87 % des équipements obsolètes sont réutilisés ou recyclés — un chiffre important dans le débat sur les déchets électroniques.

La vision d’ensemble évolue elle aussi. Cambridge souligne que le minage de Bitcoin peut contribuer à stabiliser les réseaux électriques, en adaptant par exemple sa consommation en période de surproduction d’énergie.

Bref, le rapport confirme ce que de nombreux experts observent depuis un moment : le minage de Bitcoin évolue vers plus de durabilité et d’efficacité. Pour beaucoup, Bitcoin n’est donc plus seulement de « l’or numérique » — c’est aussi, peut-être, un allié inattendu dans la transition énergétique.

Et ailleurs dans l’actu

  • Strategy mise encore plus gros sur le Bitcoin. Son plan initial “21/21” est devenu début mai “42/42” : lever 84 milliards de dollars d’ici 2027, moitié en actions, moitié en obligations, pour acheter du Bitcoin. L’entreprise détient désormais 553 555 BTC (soit 2,6 % de l’offre totale), achetés au prix moyen de 68 448 $. Selon son PDG Phong Le, 70 entreprises cotées disposent aujourd’hui d’une stratégie Bitcoin.
  • Trois géants financiers américains accélèrent sur les cryptos. Morgan Stanley, Charles Schwab et Goldman Sachs élargissent fortement leurs offres : Schwab prévoit le lancement du trading spot dans l’année, Morgan Stanley travaille sur un déploiement via E*Trade, et Goldman développe des fonds de trésorerie on-chain et des services de prêt crypto. Un signal clair : la finance traditionnelle prépare la prochaine phase de l’adoption crypto.
  • Visa et Mastercard amènent les stablecoins dans les commerces. Visa, avec Bridge (Stripe), lance des cartes de paiement permettant de dépenser des stablecoins chez tous les commerçants qui acceptent Visa. Le lancement débute en Amérique latine, avec une expansion mondiale à venir. Mastercard développe de son côté l’infrastructure de paiement en stablecoins, avec le soutien de Circle, Paxos, OKX, entre autres. Les stablecoins passent du wallet au panier d’achat.
  • BlackRock : “Bitcoin d’abord, Ethereum très loin derrière.” Ces mots de Samara Cohen, CIO de BlackRock, ne laissent aucun doute : les investisseurs institutionnels se tournent vers Bitcoin, pas vers l’Ether ni les altcoins. Sur le podcast Empire, elle décrit des investisseurs qui, dans un contexte économique fragile, cherchent la protection, pas le buzz. Bitcoin gagne en maturité – et Wall Street ne détourne plus le regard.

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